15 avril 2020

Les pratiques de developpement personnel modifient notre ADN

L'épigénétique

 

genetique    adn

 

ou comment modifier votre ADN

en modifiant votre comportement !

 

L'épigénome est une interface entre nos gènes statiques et notre environnement variable.

Alors que le génome d'un individu reste très stable au cours de sa vie, l'ensemble des marques épigénétiques qui règlent l'expression des gènes, son épigénome, varie constamment en réactions aux variations extérieures.

Freud avait déjà observé il y a plus d'un siècle, que les traumatismes psychologiques laissaient une trace indélébile à l'âge adulte.

Depuis, une multitude d'études cliniques l'ont confirmé : ceux qui ont subi de grands traumatisme dans l'enfance sont globalement plus sujets à la dépression, à la toxicomanie, aux comportements associaux, mais aussi à l'obésité, au diabète et aux maladies cardio-vasculaires. Pis, ce mal-être s'ancre parfois en nous AVANT la naissance !

Comment des expériences négatives peuvent-elles s'inscrire dans l'organisme au point d'affecter durablement le comportement ou la santé ? Le secret de cette empreinte biologique serait niché dans l'ADN, là où les effets du stress peuvent perturber l'organisme.

Ce pouvoir étrange de l'esprit sur le corps a été montré en 2004 par la biologiste Elizabeth Blackburn, prix Nobel de médecine en 2009, et Elissa Epel, psychiatre à l'université de Californie : L'extrémité des chromosomes (les télomères) est altérée (les télomères raccourcissent) par le stress psychologique chronique.

Ce n'est pas tout : le stress inscrit également sa marque directement sur nos gènes, modifiant de façon ciblée et durable certains de nos comportements !

Cette action relève d'un phénomène biologique dont l'importance se dévoile aujourd'hui : c'est L'EPIGENETIQUE.

L'Epigénétique concerne les modifications chimiques qui affectent l'ADN autres que les mutations qui touchent la structure même de la molécule. Ainsi, des groupements méthyles viennent en cas de stress, parasiter l'ADN dans l'utilisation des gènes.  A son tour, la zone cérébrale qui gère l'hippocampe et les émotions, s'en trouve affectée.

C'est parfois en remontant très loin dans l'histoire d'un individu, AVANT SA NAISSANCE, que l'on trouve la source de la maladie. Certaines mémoires de stress peuvent remonter à plusieurs générations, comme celles laissées par exemple par la famine. Elles peuvent être décryptées en psychogénéalogie.

Les chercheurs pensent que la plupart des maladies chroniques comme l'asthme, le cancer, le diabète, l'obésité, et des maladies neurologiques telles que l'autisme, les troubles bipolaires, la schizophrénie, résultent en partie d'une mauvaise régulation épigénétique lors des tous premiers stades de développement.

Dr Bruce Lipton (en français) et Annie Laforest parlent d'épigénétique et de la nouvelle biologie

HEUREUSEMENT LE PHENOMENE EST REVERSIBLE !

Soit par une médication ciblée, soit par l'apprentissage d'émotions positives à l'aide par exemple de la relaxation, la méditation, l'activité physique choisie.

Contrairement à ce qu'affirmaient les scientifiques dans les années 1990, nous ne sommes donc pas uniquement le produit de nos gènes, mais nos expériences, nos émotions, et même nos actions, façonnent l'expression de ces gènes en permanence, avec la certitude que rien n'est irrémédiable.

L’épigénétique est la plus grande découverte en biologie de ces cinquante dernières années. Les gènes et les caractères génétiques qui constituent l’ADN sont comme des notes de musique sur une portée, et l’épigénétique est la symphonie qui en découlera grâce au talent du chef d’orchestre et de ses musiciens.

En d'autres termes, l’épigénétique est la modulation de l’expression de nos gènes en fonction de notre comportement relatif à 5 éléments connectés constamment dans nos vies de tous les jours:

  • Notre alimentation, ce que nous mangeons, notre façon de nous nourrir nous et les centaines de milliers de milliards de microbes qui constituent en majeure partie chacun de nous
  • Une activité physique appropriée
  • Notre façon personnelle de gérer le stress (nos pensées influent également sur l'expression de nos gènes)
  • Le plaisir dans ce que nous faisons
  • Un réseau social, amical et familial qui nous rend heureux


Ces cinq éléments sont coordonnés dans un cadre global et si on joue d’eux sur de bons accords et en synergie, on peut se maintenir en bonne santé, retrouver une santé optimale, ainsi que vieillir moins vite.

L’impact de ces 5 éléments, modulant l'expression des gènes, cela veut dire que oui, vous pouvez faire quelque chose pour vous !

Quelle symphonie choisissez-vous de jouer ?

 

Joël de Rosnay: Epigénétique

 

La pratique de la relaxation induit des modifications dans la transcription des gènes, dans le métabolisme énergétique, dans la sécrétion de l'insuline et dans les réactions inflammatoires

Une nouvelle étude des chercheurs de l'Institut Benson-Henry pour Mind / Body Medicine au Massachusetts General Hospital (MGH) et Beth Israel Deaconess Medical Center (BIDMC) a constaté que le déclenchement de la réponse à la relaxation - un état physiologique de repos profond induit par des pratiques comme la méditation, le yoga, le Qi gong, les pratiques énergétiques, le tai chi, la respiration profonde et la prière - produit des changements immédiats dans l'expression de gènes impliqués dans la fonction immunitaire, le métabolisme énergétique et la sécrétion d'insuline.

Publiée dans la revue scientifique PLoS ONE, l'étude a combiné les technologies avancées du profilage de l'expression et des systèmes technologiquement avancés d'analyses de biologie pour à la fois identifier les gènes touchés par la pratique de la relaxation et déterminer la pertinence biologique de ces changements.

En 2008, Benson et Libermann ont mené une étude concluante démontrant que la pratique à long terme de la relaxation modifie l'expression des gènes impliqués dans la réponse du corps au stress.

La présente étude a examiné les changements produits au cours d'une seule séance de pratique de relaxation, ainsi que celles qui ont lieu sur de plus longues périodes de temps.

L'étude a porté des adultes en bonne santé qui n'avaient aucune expérience dans la pratique de la relaxation, qui ont ensuite suivi une formation de pratique à la relaxation pendant 8 semaines.

Avant de commencer leur formation, les participants sont passés par une session de divers examens : des échantillons de sang ont été prélevés avant et immédiatement après qu'ils aient écouté un CD de 20 minutes, et à nouveau 15 minutes plus tard. Après avoir terminé leurs cours de formation aux pratiques de la relaxation, un ensemble de tests sanguins similaires aux premiers examens a été réalisé avant et après que les participants aient écouté un CD de 20 minutes utilisé pour déclencher la réponse de relaxation dans le cadre de la pratique quotidienne.

Les séries de tests sanguins prélevés avant le programme de formation ont été désignés «novices», et celles prises après l'achèvement de la formation ont été classés comme des «pratiquants de courte durée"

Pour de plus amples comparaison d'échantillons de sang des examens sanguins similaires ont été prélevé sur des groupes de personnes de 4 à 25 ans avant et après qu'ils aient à leur tour écouté le même CD, ces personnes pratiquant régulièrement la  relaxation dans de nombreuses techniques différentes.

Des échantillons de sang de tous les participants ont été analysés pour déterminer l'expression de plus de 22.000 gènes dans les différents intervalles de temps.

Les résultats ont révélé des changements significatifs dans l'expression de plusieurs groupes importants de gènes entre les échantillons 'novices' et ceux des deux sets à court et à long terme, avec des changements encore plus prononcés chez les 'pratiquants de longue durée' (8 semaines)

Une analyse de la biologie des systèmes d'interactions connus entre les protéines produites par les gènes a révélé que les voies impliquées dans le métabolisme énergétique, en particulier la fonction des mitochondries, ont été régulés à la hausse au cours de la pratique de relaxation. Les voies contrôlées par l'activation d'une protéine appelée NF-kB - connue pour avoir un rôle important dans l'inflammation, le stress, le traumatisme ainsi que le cancer - ont été supprimées après le déclenchement de la réponse à la pratique de la relaxation. L'expression des gènes impliqués dans les voies de l'insuline ont également été significativement modifiés.

Benson souligne que les pratiquants de relaxation de longue durée dans cette étude ont appliqué la relaxation dans de nombreuses techniques différentes - différentes formes de méditation, le yoga ou la prière - et que ces différences ne sont pas reflétées dans les profils d'expression des gènes. «Les gens ont recours à différentes formes de pratiques de relaxation depuis des milliers d'années, et notre découverte est basée sur des faits scientifiques, les niveaux génomiques apportent une plus grande crédibilité à ce que certains appellent de la « Médecine New Age, » explique Benson, docteur en médecine, directeur émérite et co-auteur senior de l'étude.

 MICI Sans Frontières

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02 avril 2020

L’utérus : un émonctoire poubelle ?

 

L’utérus : un émonctoire poubelle ?

 

1.  Notre organisme : un véritable transformateur énergétique !

Notre corps peut être comparé à un transformateur à travers lequel circulent des énergies. Ces énergies réceptionnées seront transformées, dépensées puis éliminées.

Réception des énergies

  • Par voie digestive (aliments),
  • Par voie respiratoire (air),
  • Par voie cutanée (soleil.

Transformations métaboliques, digestives

Dépense des énergies transformées : exercice, digestion, renouvellement des cellules,

Elimination par les émonctoires

L’organisme a une capacité de transformation limitée. L’apport énergétique doit donc être adapté à ses capacités. Les énergies transformées doivent être toutes dépensées ou éliminées sinon les déchets s’accumuleront et, par la suite, des perturbations du fonctionnement organique apparaîtront.

 

2.  Les déchets

L'organisme s'encrasse tout au long des saisons, par différents types de déchets.

Il existe des déchets qui proviennent de l'extérieur du corps et qui pénètrent dans notre organisme par les voies respiratoires, digestives et cutanées.

Il existe également une source interne de production de déchets qui proviennent du métabolisme et sont provoqués par l'usure organique (débris de cellule, cadavres de globules rouges, déchets de protéines, minéraux usés,...).

Dans cette catégorie de déchets, on retrouve les cristaux et les colles. En quoi consistent vraiment ces déchets ?

Les cristaux

Ces déchets durs et blessants sont solubles dans les liquides et évacués par les reins et les glandes sudoripares qui, avec l'urine et la sueur offrent un abondant support à leur dissolution.

Les cristaux sont des résidus (acide urique, …) provenant de la digestion et de l'utilisation d'aliments riches en protéines (tels que viande, poisson, oeufs, produits laitiers, légumineuses et céréales), d'un excès d'aliments acides ou de mauvais glucides (sucre raffiné,...).

Lorsqu'ils s'accumulent dans l'organisme, ils causent des maladies généralement douloureuses comme les rhumatismes aigus et chroniques, les sciatiques, les calculs, les névrites, les eczémas secs,...

Les colles

Ces déchets sont des glaires (matière visqueuse) non solubles dans les liquides et s'éliminent par le foie, les intestins et les glandes sébacées. La bile, les selles et le sébum sont donc des supports à l'élimination des colles.

Si ces émonctoires n'éliminent pas suffisamment, ce sont les voies respiratoires et l'utérus qui prendront le relais.

Les colles proviennent d'une alimentation trop riche en glucides (céréales, pain, pâtes,...) et lipides (graisses).

Les maladies de colles ne sont en général pas douloureuses comme celles des cristaux. Par contre, elles coulent. Ce sont les catarrhes des voies respiratoires tels que l'asthme, les bronchites, les sinusites,... les catarrhes de la peau tels que l'eczéma coulant, l'acné, les catarrhes de l'utérus et des voies digestives.

 

L’organisme doit donc éliminer deux types déchets : les toxines et les toxiques

  • Les « toxines » naturelles issues de la digestion, de la dégradation des bases azotées contenues dans les molécules d’ADN, ou encore du fonctionnement de la cellule. Ceux sont les déchets ménagers dont la cellule et le corps doivent se débarrasser quotidiennement.
  • Les « toxiques » d’origine naturelle ou artificielle. Si la toxine s’accumule insidieusement avant de générer une maladie, le toxique peut s’avérer dangereux en exposition dite aigüe. Le toxique est un poison au sens ancien du terme, capable éventuellement de provoquer la mort lors d’une surexposition.

 

3.  Quelles sont les origines de ces déchets :

 

 

 

 

Voies
digestives

  • alimentation qualitativement et quantitativement inadaptée,
  • aliments dénaturés par les microondes
  • déchets produisant fermentations et putréfactions intestinales
  • café, alcool, sodas, sucreries, aspartame, ….
  • excès de sel et de graisse
  • fritures et aliments grillés au barbecue
  • additifs alimentaires,
  • eaux trop calcaire,
  • plastiques alimentaires (bisphénol A, phtalates…)
  • insecticides, pesticides, herbicides, engrais ingérés dans les fruits et légumes
  • médicaments,
  • céréales OGM et hormones des croissance données aux animaux : œufs, lait, viande, charcuterie,…

 

Voies
respiratoires

  • air pollué, fumée des usines, gaz d’échappement,
  • air dévitalisé dans les appartements mal aérés ou dans les locaux publics très fréquentés
  • solvants des produits ménagers, peintures, revêtements, meubles synthétiques,…
  • pesticides dans les champs
  • fumée du tabac, cannabis,


Voies

cutanées

  • produits cosmétiques, maquillage
  • drogues
  • vaccins

 

 

4.   Comment éliminer ces substances nocives ?

Notre organisme possède des voies d’élimination appelées émonctoires. On dénombre :

  • 5 émonctoires principaux : foie, intestins, reins, peau, voies, respiratoires
  • 5 émonctoires secondaires : glandes salivaires, glandes lacrymales, amygdales, utérus, sperme

Ces émonctoires vont éliminer nos déchets de 3 manières différentes :

La voie naturelle : Transpiration et élimination des déchets

En pratiquant une ou plusieurs activités physiques, et en buvant beaucoup, on peut éliminer naturellement les toxines provenant d’une alimentation équilibrée, et une partie des toxiques par les voies naturelles.

La voie consciente : Drainage et détoxication

- En effectuant un drainage : jeune, diète, monodiète, cures de printemps ou d’automne, plantes,... 

Le drainage consiste à stimuler l’élimination par nos « émonctoires » des toxines qui peuvent encrasser notre organisme ou certaines parties de notre organisme. Ce terme général désigne aussi bien l’élimination de toxines que de toxiques. Elle se fait en 3 étapes :

  • une mobilisation des déchets du sang et de la lymphe,
  • un transport vers l’organe d’élimination adapté à la nature de l’encrassement,
  • une épuration des toxines par une action de filtration au niveau de l’émonctoire déterminé.

Lorsque la charge toxinique est très importante, ce qu’on voit chez les gros mangeurs de charcuterie, de produits laitiers de vache, de soja ou de levure (aliments riches en purines), on effectuera un drainage en douceur, car la libération dans le sang de toxines ou toxiques en grande quantité peut produire ce qu’on appelle un « choc de détoxication ». Généralement, cela se manifeste par des poussées de boutons, ce qui peut paraître désagréable, mais cela est généralement bon signe, malgré tout. Ces poussées se calment et disparaissent progressivement, ce qui indique que l’organisme se débarrasse des substances nocives.

- En effectuant une détoxication

La détoxication est un terme qui désigne plutôt l’élimination de toxiques à l’aide notamment de plantes, et sous surveillance médicale.

La voie inconsciente : Grossesse et allaitement

- en faisant un bébé :

tabac

A une époque où l'alimentation n'est plus aussi saine qu'avant, où la pollution environnementale est plus que jamais présente, il semble primordial qu'une femme qui veut avoir un enfant fasse un drainage de son corps avant de tomber enceinte. Effectivement, pendant les trois premiers mois, le fœtus est considéré par l’organisme de la mère comme une sorte "d’émonctoire supplémentaire", si bien que l’enfant récupère durant la période de la grossesse tous les toxiques et toxines accumulés chez sa mère depuis des années.

en allaitant

 

5.  Quels sont les principaux émonctoires ?

Le rein

Le rein est par excellence l’organe qui nettoie le sang de ses toxines. Ce drainage est effectué par le néphron, unité fonctionnelle du rein. Ce néphron élimine les petites molécules toxiques et toxines, ainsi que les métaux lourds (le mercure dans une moindre mesure), les médicaments de synthèse, les dioxines, les drogues, etc.

Le foie

Le foie est un éliminateur de déchets, par la bile notamment, mais aussi un transformateur de déchets.

Lorsque les globules rouges meurent, l’hémoglobine qu’ils contiennent est recyclée. Le foie transforme également l’ammoniaque en urée, ce qui permet d’éliminer des déchets azotés ensuite par les reins.

Mais le foie est également le garde fou post digestif. Lorsque nous consommons des aliments contenant toxiques et toxines, les molécules issues de la digestion passent la barrière intestinale dans le sang et la lymphe. Les toxines et toxiques qui arrivent dans le sang sont dirigés vers le foie, par la veine porte hépatique. Le foie effectue alors un travail de filtration et de neutralisation de ces substances indésirables.

Le colon

Le colon élimine principalement les cellules mortes des muqueuses intestinales et une partie de la bile issue de la vésicule biliaire. Mais c’est aussi un éliminateur de métaux lourds. En particulier, le colon élimine 90% du mercure, tandis que les reins n’en éliminent que 10%.

Les poumons

Les poumons, quant à eux, éliminent le gaz carbonique en excédent, limitant alors l’acidose du sang, ainsi que certaines substances malodorantes.

La peau

La peau n’est qu’un « émonctoire secondaire », mais nécessaire malgré tout. Certaines personnes sont décédées de s’être enduites la peau  entièrement de peintures pendant un carnaval. Cette peau élimine 10% des déchets éliminés par les reins. Si les reins ou le foie sont débordés, la peau s’encrasse rapidement, et apparaissent alors acné, eczémas, furonculoses, éruptions de boutons, etc.

 

6.  L’utérus et le sein : des émonctoires dangereusement sous estimés !

Chez les femmes, les règles peuvent constituer un facteur d’élimination de déchets. C’est pourquoi certains considèrent l’utérus comme un émonctoire supplémentaire, même s’il a fonction première de donner la vie. Cela dit, cette faculté chez la femme d’éliminer mieux les déchets peut expliquer sa plus grande espérance de vie que chez l’homme.

Toutefois, lors de la grossesse, il devient un émonctoire principal et permet à la femme d’évacuer ses poubelles !

Les toxiques accumulés par la mère, et stockés dans ses réserves graisseuses depuis son enfance, sont déchargées pour nourrir physiologiquement l’enfant pendant la grossesse et l’allaitement. Elle a ainsi la possibilité de se décharger sur son enfant à naitre d’une part importante de sa charge toxique. Cette charge peut s’additionner de génération en génération : nous en sommes maintenant à la deuxième ou troisième génération intoxiquée.

Ainsi, à la naissance, on peut détecter dans le cordon des enfants apparemment en bonne santé, et dans leurs cheveux, plusieurs dizaines de produits toxiques. On parle actuellement d’enfants pré pollués.

La prise de position de la FIGO — qui regroupe 125 sociétés nationales de gynécologie et d’obstétrique — rejoint celle, publiée deux jours plus tôt, de l’Endocrine Society : L’exposition aux polluants de l’environnement, aux perturbateurs endocriniens et au tabac, est en cause dans plusieurs maladies émergentes : diabète de type 2, obésité, cancers hormonodépendants (sein, prostate, thyroïde) et troubles neuro-comportementaux (autisme, troubles de l’attention, hyperactivité, etc.). Il y a une recrudescence du syndrome des ovaires micropolykystiques, cause importante de l’infertilité, de l’endométriose, qui touche des femmes de plus en plus jeunes, et la qualité du sperme s’est effondrée.

 

 

Posons-nous la bonne question :

ce n'est plus seulement

quelle planète allons-nous laisser à nos enfants ?

mais aussi :

Quels enfants allons-nous laisser à la planète ?

 

futura       autiste

enfants

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en respectant sa source

Isabelle Laporte

Diététicienne nutritionniste

http://www.vivre-sa-vie.net/

 

 

Posté par Isabelle Laporte à 01:04 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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